Trop d'enfants, réfugiés ou libanais, sont privés des bienfaits de l'éducation : ouverture sur le monde et apprentissage de la tolérance. Les portes qui se ferment sur l'avenir d'un enfant laissent place au sentiment d'injustice et de violence potentielle. Annas Linnas a donc à cœur de soutenir tous les enfants déscolarisés et démunis afin de leur offrir un avenir.
Annas Linnas recherche ainsi des personnes souhaitant parrainer un enfant. Ce parrainage profite aussi bien à des enfants orphelins qu'à des enfants souffrant de handicap physique ou mental, ou bien encore à des enfants issus de familles démunies.
Le rôle du parrain ? Votre rôle est double : - d'une part, vous vous engagez à verser la somme de votre choix, unique ou mensuelle, à votre convenance, - d'autre part, vous correspondez régulièrement avec l'enfant afin de le faire progresser en français.
A titre informatif, voici les coûts annuels moyens pour un enfant : - Frais de scolarité : 2300 $ - Vêtements : 300 $ - Nourriture : 800 $ - Transport : 400 $
Le bénéfice pour l'enfant ? Grâce à votre aide, l'enfant peut avoir accès à des soins de première nécessité (nourriture, vêtements chauds pour les hivers rigoureux du Mont Liban, médicaments) et à une scolarisation au sein d'une école libanaise.
Voici un portrait d'enfants d'une famille bénéficiant du parrainage à Joun, afin de vous permettre de visualiser les bénéfices de ce programme.
A respectivement dix-neuf, dix-sept et dix ans, A. L, J. L., et G. L. bénéficient du programme de parrainage. Depuis six ans, les jeunes filles reçoivent ainsi un soutien financier d’un généreux donateur italien. Leur permettant de poursuivre sereinement leur scolarité.
Leur père tombé malade, était chauffeur de taxi. Ne pouvant travailler plus d’une journée par semaine, son salaire n’était pas suffisant pour subvenir aux besoins de l’ensemble de sa famille, ses filles et son épouse incluses. Ajouté à cela la nécessité d’acheter des médicaments pour les parents malades (très couteux au Liban) : la situation familiale était financièrement précaire.
Le parrainage est apparu comme une aide essentiel au bon développement des trois sœurs. A. L, J. L. connaissaient jusqu’alors un parcours scolaire honorable, c’est pourquoi nous avons voulu les soutenir.
Dans l’organisation du parrainage, Annas Linnas, entant qu’association responsable du projet, se fait joie de servir de relais. C’est par notre entremise que l’aide donnée par les parrains est délivré aux parrainés. Aussi, notamment de par ses responsabilités au sein de l’école Saint-Sauveur, le Père Abdo Raad, entouré d’autres membres de l’association originaires de la région, connait des situations familiales les plus difficiles, pouvant altérer au bon épanouissement scolaire. Ce lien avec les habitants nous permet une distribution la plus large et la plus juste possible des aides.
A. L, J. L., et G. L. bénéficient ainsi de 600 USD par an. Assez pour obtenir les fournitures nécessaires à la scolarité des filles et pour ne pas endetter la famille. Parfois même, nous organisons des projets ou des évènements pour apporter de l’aide supplémentaires aux parrainés (avec le Child Sponsorship par exemple).
Pour A. L, le parrainage c’est de surcroît la possibilité d’accroitre sa confiance en soi et ses capacités. Sa petite sœur, G. a, elle, toujours connu le parrainage. C’est une très bonne élève. A tel point, qu’elle obtient des dispenses aux examens finaux, due à ses excellents résultats sur l’année. Une autre illustration des bienfaits du parrainage !
Aujourd‘hui, A. est en deuxième année Universitaire, en licence d’économie. Elle aimerait aller étudier à l’étranger. J. vient d’être promue : à la rentrée elle entamera des études de commerce à l’université.
Dans toute cette opération, parrains tout comme parrainés aspirent à la discrétion. Etre généreux sans attendre rien en retour. Etre reconnaissant sans faire quelques effusions. Tel est le fonctionnement traditionnel du parrainage ici.
Cela ne veut pas dire pour autant que tout contact est rompu ! Ainsi les sœurs L. prennent l’initiative d’envoyer des lettres, des photos à leur parrain chaque année, pour le tenir informé de leur parcours scolaire. Aussi Annas Linnas se propose d’accueillir les parrains au Liban afin que ces derniers puissent rencontrer les enfants qu’ils soutiennent, s’ils le désirent.
Il n’y a pas de limite au parrainage. Une personne seule, une famille ou un groupe de personnes: est parrain qui veut ! C’est un signe d’amour gratuit. Une forme de solidarité. Un engagement moral contre la pauvreté et la misère.